Bonjour
Nathalie
1= Quel
est votre prénom ?
R=Je
me nomme Nathalie
2
= Dans quelle ville demeurez-vous ?
R=
Je demeure à Montréal depuis ma naissance en
1972
3
= Votre métier vous le faites depuis quel âge ?
R=
Depuis l’âge de 19 ans
Je
suis auteure, recherchiste et j’ai été
journaliste-pigiste
4
= Quel a été l’élément déclencheur pour le faire ?
R=Ma
passion pour le roman d’Arlette Cousture «
Les filles de Caleb » a été l’élément
déclencheur. Je travaillais comme éducatrice
dans une garderie et je suis retournée aux
études. J’ai eu un coup de cœur pour Émilie
Bordeleau et j’ai commencé un très long
travail de recherche sur sa vie, ce qui m’a
amené à écrire un livre devenu best-sellers,
réédité et revisité quelques années plus
tard. Mon travail pour le musée des « Filles
de Caleb » m’a amené à participer à des
dossiers spéciaux sur Émilie et sa fille
Blanche publiés au magazine « Le Lundi ».
5
= Racontez moi en vos termes les bons et mauvais côtés
de votre métier ?
R= Les
bons côtés
= J’adore créer mon propre horaire de
travail et j’aime l’excitation que je ressens lorsqu’un
nouveau projet voit le jour ! La routine n’existe pas ou
très peu dans ce métier. Je pourrais énumérer des
dizaines et des dizaines de bons côtés à mon métier.
Les
mauvais côtés =
Il faut être très discipliné, par
exemple, pour respecter à la lettre l’horaire de travail
établi, on ne doit pas se laisser distraire. Aussi, il
ne faut pas être angoissé monétairement et mettre de
l’argent de côté pour les jours plus sombres. Il n’y a
aucune sécurité financière alors il faut être prévoyant
et ne pas avoir peur du lendemain. Il faut beaucoup de
minutie et vérifier les informations deux fois plutôt
qu’une avant de la tenir pour acquise
6
= Beaucoup d’étude pour faire votre métier ?
R= J’ai
un certificat en archivistique, un certificat en
communication et un certificat en histoire ce qui dans
mon temps donnait un BAC. Il y a 30 ans, beaucoup
d’auteurs, recherchistes et journalistes n’avaient aucun
diplôme en mains. Ils avaient appris au jour le jour.
Aujourd’hui, c’est totalement différent.
7= Conseilleriez-vous
ce métier à des jeunes ?
R=Oui,
bien sûr ! C’est un beau métier, mais ce
n’est pas pour tout le monde
8
= Referiez-vous ce même métier s'il vous était demandé,
sinon quel métier vous voudriez faire ?
R=
Oui, bien sûr. Je le fais toujours.
9 =On
retrouve plusieurs aspects dans votre métier.
Pouvez-vous en décrire quelques
R
Pour n’en nommer que deux, il y a le contact humain. Le
contact avec les gens. Que ce soit pour une entrevue
(journaliste), lors des séances de dédicace dans les
salons du livre (auteure) ou pour un dossier de
recherches (recherchiste), le lien créé avec les gens
est un privilège ! Il y a aussi l’aspect apprentissage :
chaque fois que je travaille sur un nouveau sujet, je
scrute chaque détail et toutes les informations qui lui
sont reliés. Par exemple ; si je fais un travail de
recherche sur les écoles de rang, lorsque le dossier est
terminé, je connais l’histoire des petites écoles de A à
Z
C'est
un honneur de vous avoir dans ma page.
d’avoir
eu cette entrevue avec vous, merci pour ceux celles qui
désireront faire ce métier grâce à vos réponses.
Merci
Ça me fait plaisir aussi!
Nathalie xxxx
Cygnorita vous dit
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